À propos de
Salvador Dalí
La jeunesse de Dalí : 1904-1915
Salvador Domingo Felipe Jacinto Dalí i Domènech naît le 11 mai 1904 à Figueras, au nord de la Catalogne. La région de son enfance aura toujours une place privilégiée dans son œuvre comme dans sa vie. Très tôt, il manifeste une attirance pour l'art figuratif et la peinture, révélant déjà sa personnalité originale et inspirée.
Un être marqué par son enfance
Ses parents avaient perdu leur premier garçon, également prénommé Salvador. L'amour surprotecteur dont ils gratifièrent leur deuxième enfant a encouragé le développement d'un tempérament instable et égoïste. Ses parents ne se sont jamais remis de la mort de leur premier fils, c'était un génie confiait la mère à son fils. Le jeune Salvador est d'ailleurs profondément troublé en apercevant son nom sur la sépulture. "Toutes mes excentricités, toutes mes incohérences sont la constante tragique de ma vie [.] Je veux prouver que je ne suis pas le frère mort, mais le vivant", écrira-t-il.
Les études : 1921-1927
Alors qu'à Paris le dadaïsme est à son apogée, Dalí est admis à l'Institut San Fernando, l'École des Beaux-Arts de Madrid. Il y perfectionne sa connaissance de la sculpture, du dessin et de la peinture. Contestant violemment la compétence de ses professeurs, Dalí est expulsé des Beaux-Arts de Madrid. Il en sera exclu en 1922 pour incitation à la rébellion des élèves de l'école. C'est à cette époque qu'il rencontre Lorca et Buñuel, tandis qu'au cours de son premier voyage en 1926 à Paris il fera la connaissance de Picasso.
Le mouvement Surréaliste : 1928-1937
À Paris, Dalí fait la connaissance de Breton, Eluard, Magritte et Ernst. Il rejoint officiellement le groupe surréaliste. Durant l'été 1929, le poète Paul Eluard et sa femme Gala rendent visite au peintre dans sa maison de Cadaqués. C'est le coup de foudre entre Dalí et cette femme. Elle sera sa « muse surréaliste », l'inspiratrice de sa vie et de son œuvre.
1939-1945
Pendant la Seconde Guerre mondiale, Dalí et Gala s'installent aux États-Unis. Ils y resteront jusqu'en 1948. Ces années ont été très importantes pour lui. Le musée d'Art moderne de New York offre à Dalí sa première exposition rétrospective en 1941. En 1942, Dalí publie son autobiographie, La Vie secrète de Salvador Dalí.
Extension de son œuvre : 1961-1970
Dalí est toujours plus prolifique : il écrit et illustre des livres, conçoit décors et costumes pour des opéras, tourne des films, élabore de nouvelles théories, sculpte, dessine, crée des bijoux et des meubles, mélange techniques artistiques, son génie n'a pas de limites dans l'art.
La fin d'un grand artiste : 1974-1989
En 1974, Dalí inaugure le Théâtre-Musée Dalí à Figueras en Espagne. Cet événement a été suivi de rétrospectives à Paris et à Londres jusqu'à la fin de la décennie. Après la mort de son épouse, Gala, en 1982, la santé de Dalí commence à décliner. À la suite de l'incendie de sa maison en 1984, il fut brûlé et, dès lors, son état de santé se détériore. Deux ans après, on lui implante un stimulateur cardiaque. Dans cette partie de sa vie, Dalí s'est retiré d'abord à Púbol et plus tard dans ses appartements près du Théâtre-Musée. Il meurt le 23 janvier 1989.
MIX'S ART
Passion pour l'art de Salvador Dalí
MIX'S ART est dédié à la promotion de l'œuvre de Salvador Dalí à travers des expositions et conférences. Nous croyons que l'art peut transformer et inspirer, et nous nous engageons à offrir des expériences mémorables et éducatives.
Pour beaucoup, Salvador Dalí a laissé le souvenir d’un personnage grinçant excentrique, parfois exaspérant à force de vouloir paraître génial. Et pourtant, ce faux fou avait un talent fou ! Il savait dessiner comme personne. Il savait peindre et ses peintures étaient parfois hallucinées, parfois provocantes jusqu’au délire, et parfois tout ce qu’il y a de plus classique. Il avait du talent, il avait du génie.
Dalí est passé par toutes les techniques et toutes les influences possibles. Son œuvre est gigantesque !
Les symboles fétichistes et les métaphores abondent et se répètent de façon hallucinées et hallucinantes. Dalí extériorise ses angoisses et ses délires à travers l’art. Il matérialise, en les peignant, les sujets de ses cauchemars, comme les sauterelles qui le terrorisent depuis son enfance, le sang ou les excréments. En les représentant, il les exorcise et les contrôle, et cesse de les craindre.
Artiste complexe et pop star, Dalí a su négocier ses apparitions, son image, médiatisant son art et sa vie avec une parfaite maîtrise. Dalí a cherché à faire une oeuvre de sa vie entière. Cette personnalité complexe et multi-facettes reste encore aujourd’hui une source d’inspiration incontournable pour bon nombre d’artistes.
Touche à tout et doté d’une curiosité insatiable, il a exploré de nombreux procédés de créations comme le cinéma, le théâtre, la photo, l’écriture… Il fut pionnier dans l’art de l’installation et le premier à utiliser la vidéo. Dalí se passionna pour la psychanalyse, les lois de la physique, les mathématiques, l’optique, la structure ADN, etc. Les thèmes qu'il a abordé le plus fréquemment sont le rêve, la sexualité, le comestible, sa femme Gala et la religion.
Ce maître du surréalisme a su, en partageant sa vie entre l’Europe et les Etats-Unis, donner une universalité particulière à son œuvre.
MIX’S ART rend un hommage à l’un des artistes les plus fascinant du XXème siècle. Une fascination qui perdure par-delà le temps qui passe.
Mickael MAMOU
Le spécialiste de Salvador Dalí
Mickael MAMOU est un autodidacte passionné par l'histoire de l'art et spécialisé dans les oeuvres et la vie de Salvador Dalí. Il est aussi le fondateur de la société MIX'S ART LLC. Il a également été commissaire des expositions La Divine Comédie au Domaine de Ribonnet et Dalí à la Française à Castres.
En 1989 meurt l’artiste peintre Salvador Dalí. C’est au cours de cette même année que Mickael visite pour la première fois le Théâtre-Musée Dali de Figueras, en Espagne. La découverte de l'univers Dalí ne le laisse pas indifférent. Une passion vient de naître et elle ne le quittera plus. En 1997, il part découvrir les États-Unis. Au cours de son séjour, qui durera trois mois, il traverse le pays de la Floride à la Californie et visite la fabuleuse collection Morse au musée Dalí de St-Petersbourg, en Floride.
En 2002, lors d’un périple à Barcelone, Mickael visite Le Cercle Royal Artistique de Barcelone, où il fait la connaissance de Juan Javier Bofill, un collectionneur privé de l’oeuvre de Salvador Dalí. Ce dernier est sur le point d’ouvrir, dans l’enceinte même du Cercle Royal Artistique, un musée permanent dédié au peintre. Ravi de rencontrer un jeune français passionné par Dalí, Monsieur Bofill propose à Mickael de collaborer à différents travaux tels que la classification d’oeuvres et de la traduction de la documentation relative à Dalí.
En 2008, il rencontre, par le truchement d’une amie, Enrique Sabater, ancien secrétaire personnel de Dalí, de 1968 à 1980. Une relation amicale (et de confiance) s’installe entre eux. C’est à peu près à la même période que Mickael MAMOU, sous les conseils avisés de Enrique Sabater, commence à acquérir ses premières oeuvres. Tout d’abord dans des vente saux enchères puis ensuite auprès de Sabater lui-même qui le conseille. Ce dernier devient son mentor et lui enseigne tout ce qu’il doit savoir sur le peintre surréaliste. Cette complicité-amitié continuera avec l’épouse de Sabater, après la mort de ce dernier en 2013.
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